"La manière la plus
profonde de sentir quelque chose est d'en souffrir."
Gustave Flaubert
RHPS
Petits conseils pour
mériter sa saucisse
RECORD A BATTRE :
Objectif :
Le vélodrome mesure
exactement
Conseils
pratiques :
L’heure du
rendez-vous :
Pour ne pas devoir équiper
nos vélos de torches et face aux journées qui raccourcissent lamentablement, le
timing du record de l’heure est fixé comme suit :
-
Grand départ
11h00.
-
Record battu
12h00.
Cet horaire sera respecté
quelque soit le nombre de coureurs présents.
ATTENTION
Ceci ne tient pas compte de l’échauffement
indispensable avant un tel effort.
Au moins ¾ d’heure de prise
de connaissance avec la piste sont nécessaires.
Il est donc conseillé d’être
sur la selle au plus tard à 10h15.
Rendez-vous sur place à
partir de 9h45.
Accès au vélodrome: sur Google Earth c’est ICI
Le vélodrome est situé sur le territoire de Quenast, au Chemin de la Chaussée.
Venant de Tubize : Prendre la nationale vers Braine-le-Comte - peu après
la sortie de Tubize, suivre le panneau "Vélodrome" vers la droite (le
vélodrome est situé à proximité de la nationale).
Venant de Rebecq : Prendre la direction "Quenast" - au
rond-point de
Sécurité :
Le port du casque est
obligatoire.
L’usage du vélodrome est
dangereux sur terrain humide. En cas de pluie, la performance sera malheureusement
reportée.
Conseils
sportifs :
Règle n°1 :
Ce qui compte, c’est la
vitesse moyenne et pas la vitesse maximale.
Ace qui compte c’est que
chacun de nous apporte sa pierre à l’édifice en fonction de ses moyens. C’est à
dire que chacun assure son relais à la vitesse et sur la distance qui lui
convient. Pour atteindre l’objectif, et ne pas perdre trop de concurrents, on
fixe une vitesse maximale (
Règle n°2 :
Il y a plus dans 20
mollets que dans deux.
On ne fixe pas à l’avance
le nombre de coureurs qui doivent finir ensemble.
Chacun battra son propre
record de l’heure, certains dans le premier groupe et d’autres un peu plus
loin.
Il est malgré tout plus
efficace d’unir nos efforts le plus longtemps possible.
Il ne sert donc à rien de
rouler trop vite, celui qui se sent très fort doit plutôt prendre des relais
plus longs.
Il vaut mieux prendre un
relais court et en garder sous la pédale que de s’épuiser et ensuite lâcher
prise mais si un coureur sent qu’il est au bout de ses forces, qu’il tente un
dernier gros relais avant de se laisser distancer.
Règle n°3 :
L’énergie perdue à se
coordonner ne sera pas utilisée à rouler plus vite et plus longtemps.
Ce qu’il faut éviter à
tout prix, c’est que des trous se forment entre deux coureurs, obligeant
certains à accélérer pour recoller puis freiner pour se remettre dans l’allure.
IMPORTANT : Le
principe pour passer les relais :
Le coureur de tête
s’écarte et se laisse glisser en queue de groupe.
Le second prend la tête et
garde la même allure au moins le temps nécessaire au leader précédent pour
se glisser dans les roues. Si il veut accélérer pour rouler à la vitesse
maximale, c’est alors seulement qu’il doit s’y porter progressivement.
IMPORTANT, Pour ne pas perdre de coureur en forme ou obliger
ceux-ci à boucher les trous, le coureur qui veut passer son tour de relais reste
en queue de groupe et laisse l’espace devant lui à celui qui a passé le
relais.
Un coureur qui n’est
pas en queue de groupe NE PEUT se laisser distancer, il doit mordre sur sa chique jusqu’à son tour de
relais, passer en tête le temps qu’il peut et ensuite décrocher.
Règle n°4 :
The show must go on.
Les coureurs distancés ne seront pas attendus. C’est à eux à faire
l’effort de recoller si ils s’en sentent capables.
Les coureurs attardés doivent veiller à laisser le groupe de tête les
dépasser sans encombre. En aucun cas il ne peuvent prendre un relais si ils
ont un tour de retard.
Règle n°5 :
Tout travail mérite salaire.
On aura bien droit à notre pain saucisse.
C’est pour cela qu’on est là, non ?