AP : 9h02 – 2807ième
AL: 9h09 – 2918ième
AD: 9h22 – 3261ième
NR: 9h55 – 4074
ième
Nous sommes arrivé à Gap
la veille du départ de
PAN!
Départ à 7:00 précise. L'allure est plutôt rapide pour un début de course. La
température matinale nous prévient déjà de la cuisson à laquelle nous aurons
droit l'après-midi. L'Izoard impressionne par son décor mais ne représente
aucune réelle difficulté. Le paysage vire au lunaire à quelques km du sommet.
Jmi nous avait prévenu, c'est absolument magnifique! Les premières casses
frappent le peloton, on retrouve les baroudeurs de la pleine en mouton docile
et tremblant au sommet des alpages. Le 2hc est au meilleur de sa forme et
arbore fièrement ses couleurs de maillots. La descente est maîtrisée. Le bulbe
commence à sérieusement chauffer sous le casque, il fait 35° au soleil et pas
une zone d'ombre. La liaison jusqu'au pied du Lautaret est longue et usante...
On
ne sait pas vraiment au juste ou commence la montée du Lautaret. Son profil est
plutôt celui d'un long faux plat. Le vent est absent et la chaleur
omniprésente. La fatigue commence à ce lire sur le visage des hordes de
grimpeurs. Nous basculons dans la vallée voisine dans un état de fraîcheur tout
relatif. Passé le Lautaret on distingue au loin l'austère col du Galibier qui
se dresse à notre droite. Ce monstre sacré qui deux jours avant avait tant fait
souffrir nos trois compagnons de route. Jacques Gaudet ne disait-il pas de col
qu' "il situe les vraies valeurs". Hannibal, le Marmocinglé et Jin ne
le contrediront pas sur ce point. Il nous épargnera cette fois-ci. Nous lui
fixons rendez-vous à une autre date, pourquoi pas l'année prochaine avec le 2HC
au grand complet. Les
L'Alpe
d'Huez fait effet d'épouvantail pour ceux qui s'en approchent. Attention au
bitume fondu dans la descente vers Bourg d'Oisans!! Le barrage du Chambon nous
rappelle les premiers coups de pédales du 2HC dans les Alpes. Bientôt
l'ascension...et déjà plus de
On est loin du record de 37 min. 35 sec. établi par Pantani en 1997, à la
différence prêt que dans dix ans on sera toujours là pour se le refaire.